- longuet
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longuet, ette [ lɔ̃gɛ, ɛt ] adj. et n. m.1 ♦ Fam. Qui est un peu long (en dimension ou en durée). L'attente nous a paru un peu longuette. Ce film est plutôt longuet.2 ♦ N. m. Techn. Marteau long et fin du facteur de pianos.3 ♦ N. m. (1922) Petit pain mince et long, de consistance analogue à la biscotte. ⇒ gressin.
● longuet nom masculin Petit pain long et mince, cuit dans un moule, puis déshydraté au cours du ressuage. ● longuet, longuette adjectif (diminutif de long) Familier. Un peu trop long (en dimension ou en temps) : Le film était un peu longuet.⇒LONGUET, -ETTE, adj. et subst. masc.I. — AdjectifA. — Vx. De forme un peu allongée. Les compresses longuettes ou carrées (NÉLATON, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 232).B. — Familier1. [Correspond à long I A 2 b] Un peu long, trop long. Il se fringuait comme l'oncle Arthur... En fier artiste exactement, avec barbiche, lavallière, tatanes longuettes (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 189). Des cheveux pommadés, rares mais longuets et ramenés en arrière (DUHAMEL, Combat ombres, 1939, p. 57).— En partic. [En parlant du corps] Un peu trop long et maigre. La sveltesse de sa personne longuette (GONCOURT, Journal, 1891, p. 80).2. [Correspond à long I C] Achevé l'étude de Paul Desjardins sur Corneille. Excellente. Un peu longuette (GIDE, Journal, 1906, p. 212).II. — Subst. masc. ,,Produit de boulangerie en forme de cylindre étroit et régulier, cuit dans un moule puis déshydraté au cours du ressuage`` (CLÉM. Alim. 1978). Biscuits de composition spéciale à réduire en poudre après cuisson, pains spéciaux, biscottes, longuets, gressins (BRUNERIE, Industr. alim., 1949, p. 22).Prononc. et Orth. : [
], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1165 « un peu long » (BENOÎT DE STE-MAURE, Troie, 16666 ds T.-L.); 2. 1377 « qui dure ou paraît durer un peu trop longtemps » ici comme surnom d'une pers. prolixe (GACE DE LA BUIGNE, 775, ibid.); 1563 discours ... longuets (MONTAIGNE, Lettre V ds Essais, Paris, Didot, t. 4, p. 330). II. 1. 1765 ,,marteau long et fin du facteur de clavecins et de pianos » ``(Encyclop. t. 9); 2. 1923 « sorte de pain » (Lar. univ.). I dér. de long adj.; suff. -et. II emploi subst. de I. Fréq. abs. littér. : 13. Bbg. HASSELROT 1957, p. 195.longuet, ette [lɔ̃gɛ, ɛt] adj. et n. m.ÉTYM. 1314; longet, v. 1160; de long.❖———I Adj. Fam. Qui est un peu long (en dimension; ou plus souvent, en durée).1 (…) il allongeait les sons en s'écoutant lui-même. En argot de coulisse, Canalis prenait des temps un peu longuets.Balzac, Modeste Mignon, Pl., t. I, p. 510.2 (…) une Ode qu'il avait composée en son honneur. Elle était d'une heureuse inspiration et parfaite en sa forme, toutefois un peu longuette.Georges Lecomte, Ma traversée, p. 210.———II N. m.1 (1765). Techn. Marteau long et fin du facteur de pianos.2 (1922). Petit pain biscotté, mince et long. ⇒ Gressin.
Encyclopédie Universelle. 2012.
